En 1997, après avoir voyagé pendant 4 ans, Valérie Lépine revient au Québec où elle choisit d’étudier la sexologie à l’UQAM. « J’ai commencé par un cours comme étudiante libre. J’ai adoré! Je me suis donc inscrite au bac en sexologie. » Trois ans plus tard, l’appel du voyage et de la découverte de l’autre se fait à nouveau sentir. Elle s’envole donc pour le Sénégal où elle effectue son stage de fin de baccalauréat en promotion de la santé sexuelle et en prévention du VIH/SIDA. S’en suivent plus de 10 ans où son expertise est partagée entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie.
De pays en pays, elle développe des programmes de promotion destinés aux jeunes afin de les outiller face à leur santé sexuelle.
En 2007, forte de l’expérience accumulée à l’international, Valérie Lépine intègre la Direction de la santé publique où elle développe des trousses d’outils pour les Québécois.e.s d’origine haïtienne. Depuis 2011, elle est conseillère en promotion de la santé et sexologue au CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal où son expertise est mise à contribution. Valérie Lépine crée des programmes de promotion de la santé sexuelle, forme les équipes qui animent les ateliers et apporte un soutien clinique post-atelier. Également, elle a travaillé à la mise en place du Centre d’accès au matériel stérile d’injection et d’inhalation (CAMII) et s’occupe du déploiement des Services intégrés de dépistage et prévention des ITSS (SIDEP).
« Toujours plus loin » pourrait être le leitmotiv de cette bachelière spécialisée en sexologie et ethnologie. « Le baccalauréat est un passeport pour le monde professionnel. Il nous permet de rester proactifs, passionnés et créatifs. Les professeur.e.s avaient une façon d’être et d’enseigner qui nous poussait à aller toujours plus loin. » Ce n’est donc pas un hasard si aujourd’hui la sexologue a su faire sa place, ici et ailleurs.
« Il ne faut pas avoir peur de se rappeler ce qui nous fait vibrer et croire en ce que nous faisons. »